Les Louves du SB et leur joie de vivre ensemble
Le nouveau staff des Louves (de gauche à droite) : Hervé Jamin,
Cyril Carrère, Olivier Bousquet, Joëlle Boniface
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FÉMININES.
UNE PAGE SE
TOURNE
Avec
l'accession
à la Fédérale
2,
l'arrivée de
nouveaux
entraîneurs,
la création
d'une
seconde
équipe,
les Louves
prennent un
nouveau
tournant.
Il s'en est
passé au
Stade
Bagnérais
Féminin
depuis le
dernier match
de la saison contre
Narbonne,
perdu en
8ème de
finale du
championnat
de France.
Olivier
Bousquet et
Cyril
Carrère ont
remplacé le
duo
Goux-Pébay à
la tête du
groupe, qui
marquent une
pause avec
le rugby. Il a
donc fallu
penser
sérieusement au futur
sportif des
Louves. La
place des
Bagnéraises
dans le Top
16 leur
permettait
d'accéder à
la Fédérale
1. Accepter
ou refuser
la montée
(comme le
Club en a le
droit) a été
le premier
sujet mis
sur la
table. Les
filles se
sont parlé,
certaines
voulaient se
tester en
Elite,
d'autres s'y
refusaient
invoquant les
importantes
contraintes
sportives et
les
déplacements
lointains.
Qui dit
déplacements
lointains
dit frais
supplémentaires.
Le souci
permanent du
Club de
faire des
économies
(ou le moins
de dépenses
possibles) a
aussi pésé
dans la
décision
finale. Les
filles du SB
joueront en
Fédérale 2
la saison
prochaine.
Un choix
plein de
sagesse. Les
Louves sont
sur le bon
chemin mais
toujours et
fort
heureusement en
construction.
La bande à
Boni
a
encore
besoin de
grandir,
dans la
sérénité,
sans brûler
les
étapes.
C'est aussi
l'avis de la
capitaine du
groupe.
En
Fédérale 2
et avec deux
équipes.
Le fait
d'avoir
refusé la
montée en
première
division
amateur ne
pénalisera
pas le SBF
qui a reçu
l'assurance
qu'il pourra
participer
aux phases
finales dans
le cas d'une
qualification.
Par contre
la famille
doit
s'agrandir.
Le règlement
fédéral
impose une
seconde
équipe
féminine,
senior ou
cadette. On
s'est
naturellement
orienté vers
la jeunesse
et la
formation
avec comme
objectif la mise
en place
d'une
équipe
cadettes, en
pensant à la
relève "made
in Bagnères"
qui pointe
le bout du
nez avec les
Bordes,
Favre,
Brianti,
Carrassus,
etc....
Une journée
"Découverte"
organisée le
samedi 18
juin, dès
13h30 à
Marcel-Cazenave
sera
l'occasion
de venir à
la rencontre
des Louves
et du rugby
féminin. L'équipe
1 va aussi
avoir besoin
de renforts
pour
répondre aux
exigences de
la Fédérale
2. Le
groupe, qui
ne perd que
très peu
d'éléments à
l'intersaison,
a progressé
au fil des
matchs, a
montré une
belle
solidarité
sur et en
dehors du
terrain. Les
Louves ont
prouvé
qu'elles
pouvaient
simplement
exister dans
le paysage
du rugby
féminin. Il
faudra
confirmer en
Fédérale 2.
Stéphane
Goux et
Gilles
Pébay
passent
le
relais.
Ils feront
parti des pionniers, de ceux qui auront activement et
passionnément
participé à l'éclosion et à la progression de l'équipe
féminine au SB qui a vu le jour, faut-il le rappeler, il
y a un
peu plus
de deux
ans. Une progression
réelle entre le
premier entraînement l'été 2014 à la qualification pour
les phases finale du championnat de France. Goux et
Pébay n'y sont pas étrangers. Ils ont posé avec tout un
groupe les premières pierres à l'édifice, ont
posé les bases sportives et humaines d'une bande de
filles devenue très vite attachante, d'un staff et de dirigeants compétents
et
dévoués comme Jean Christophe Lopez,
salué
par
tous,
qui
prend
lui
aussi un
peu de
recul.
Il aura
bien
fallu
deux ans
aux deux
techniciens
du Stade
Bagnérais
Féminin
pour
poser
des
fondations
et en
même
temps
préparer
l'avenir.
Gilles
Pébay et
Stéphane
Goux ont
fait du
très bon
travail,
c'est le
bilan
fait par
le
président
Abeilhé.
Les deux
copains
resteront
les
entraîneurs
de la
première
heure.
Et même
s'ils
arrêtent,
ils ne
seront
jamais
bien
loin de
ces
Louves
en qui
ils ont
entière
confiance,
comme en
Olivier
Bousquet
et Cyril
Carrère
qui
prennent
la suite
et
qu'ils
connaissent
bien.
Les
nouveaux
cachs
pourront
compter
sur
Joëlle
Boniface
et Hervé
Jamin,
avec un
nouveau
dirigeant
qui sera
vite
connu.
Stéphane
Goux :
Je
suis le
premier
désolé
d’abandonner,
mais
j’arrête
parce
que
c’est un
boulot
qui
prend du
temps au
détriment
de la
famille,
et avec
mon
travail
l’hiver
à
La
Mongie
c'est
compliqué.
Aussi,
un autre
discours
sera
peut
être
bénéfique.
Ma
collaboration
avec
Gilles
s’est
très
bien
passée.
On avait
déjà
bossé
ensemble
aux
Baronnies.
On s’est
toujours
bien
entendu
et on
été je
pense
très
complémentaires.
C’est un
super
mec avec
qui tu
ne peux
que
t’entendre.
Un super
bilan
humain
avec de
belles
rencontres
et des
filles
bosseuses
qui on
apprit
la vie
de
groupe à
grande
vitesse,
ce qui a
donné
ces bons
résultats.
Après en
deux ans
ce qui
est
plaisant
c'est
que tu
vois
d’un
dimanche
à
l’autre
les
progrès.
Comme
quoi le
travail
paye.
Deux
supers
saisons
grâce à
tout le
monde,
filles,
dirigeants
et
Gilles.
Je pense
que
l'avenir
peut
être
rose
pour
elles si
leur
investissement
et leur
envie ne
faiblit
pas. Je
pense
aussi
que ce
nouveau
staff
fera ce
qu’il
faut.
Connaissant
les deux
(des bon
gars) on
peut
leur
faire
confiance.
Ils ont
les
arguments
pour
faire
encore
avancer
cette
équipe.
Après je
ne peux
pas
pronostiquer
les
résultats
pour la
saison à
venir
mais
juste
leur
souhaiter
bonne
chance
en
espérant
les
revoir
en
phases
finales.
Je serai
leur
premier
supporter.
Gilles
Pébay :
J'ai
choisi
d'arrêter
principalement
pour
consacrer
un peu
plus de
temps à
ma
famille.
Car cela
fait 12
ans que
je
m’investis
dans le
rugby et
j'avais
besoin
de faire
un
break.
La
collaboration
avec
Stéphane
s'est
très
bien
passée.
On avait
déjà
entraîné
ensemble
aux
Baronnies.
Nous
partageons
les
mêmes
idées
sur le
rugby et
sur la
gestion
d'un
groupe.
On était
aussi
complémentaires
dans les
séances
d'entraînement.
Le bilan
de ces
deux
dernières
années
est
globalement
positif
sur le
plan
sportif
avec la
qualif
pour les
huitièmes
cette
année
après
les
excellents
résultats
l'année
dernière
à 7. Sur
un plan
humain
aussi
que du
positif.
Ce fut
une
expérience
enrichissante
en tant
que
coach
surtout
en
observant
les
progrès
réalisés
par
toutes
les
filles.
On
retiendra
qu'un
groupe
de
filles
sain
s'est
formé.
Tout le
monde a
eu
plaisir
à se
retrouver
(dirigeants,
entraîneurs,
joueuses).
Je vois
un bel
avenir
pour
cette
jeune
équipe
car ce
sont des
filles
bosseuses
et qui
prennent
plaisir
à jouer
au
rugby.
Il
faudrait
que le
groupe
se
renforce
à
certains
postes,
mais
cela ne
sera pas
simple.
Une
équipe
cadette
est en
train de
se
mettre
en place
pour
assurer
un
avenir à
long
terme et
cela
aussi
est
positif.
Le
soutien
du Stade
Bagnérais
sera
aussi
primordial.
Nos
successeurs
Cyril et
Olivier
sont
deux
personnes
compétentes.
Ils
continueront
le
travail
en
employant
peut-être
des
méthodes
différentes,
en
mettant
à profit
leur
expérience
de
joueurs.
Ils
sauront,
je n'en
doute
pas,
manager
le
groupe
afin
qu'il
vive
bien.
Juste
pour
finir,
un grand
merci à
Audrey
Boniface
sans qui
rien
n'aurait
vu le
jour et
longue
et belle
vie aux
Louves.
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2016-06-09 |
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